de la vallée du rêve

de la vallée du rêve Bichon Havanais

Bichon Havanais

Mon Histoire

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Je m'appelle Mylène, My pour les intimes, je suis née par une belle journée de juillet, le 14 exactement, en 1965,? oui oui je vous assure, il y a déjà aussi longtemps

Quand je suis née, j'étais si petite que ma maman a eu peur que le médecin ne me casse lorsqu'il m'a donné la première petite fessée pour entendre mon premier cri... heureusement il n'en fût rien mais le sixième sens des mamans est sans faille et, elle avait déjà bien deviné que ma vie serait différente de celle des autres enfants.

C'est vers trois ans que tout commença. Une simple chute d'une petite chaise me fit avoir ma première fracture. En général, cela est courant chez les enfants mais ici les fractures se succédèrent à une telle vitesse que je n'avais pas le temps de me remettre d'une que j'étais de nouveau à l'hôpital pour une autre. La maladie dont je souffrais étant peu connue, les médecins eurent des doutes concernant les traitements que mes parents m'infligeaient... étais-je maltraitée ??? Non, non je vous rassure tout de suite, j'étais bien malade, une maladie du nom d'ostéogenèse imparfaite ou la maladie des os de verre . Une maladie qui n?atteints pas que les os, mais également les dents, les yeux, les oreilles (surdités précoces), les tendons et ligaments (fragilité, déchirement), une hyper laxité ligamentaire également peut être observé ainsi que des ecchymoses fréquents, une scoliose, des déformations articulaires, des difficultés a la marche, à la station debout, mais aussi des douleurs chronique et une grande fatigabilité ?  Voici donc a présent le quotidien de ma vie car c?est une maladie évolutive ou aucune guérison n?est envisageable. Hé oui comme vous l?avez devinez j?ai encore une fois gagnée le gros lot, j?ai tous les symptômes

Heureusement, mon caractère d'enfant toujours prêt à faire les 400 coups me valut de vivre presque normalement car j'aimais grimper, courir, passer des journées dehors dans les champs, les bois. J'étais une petite fille pleine de vie et j'ai toujours su surmonter toutes mes fractures et les souffrances qu'elles engendraient.

Malheureusement, cette petite différence est souvent sujet à des moqueries, des mises à l'écart, autant de la part des adultes que des enfants et surtout à l'incompréhension des personnes qui se trouvent en face de vous.

C'est pour cette raison, enfin je pense, que depuis mon plus jeune âge lorsqu'on me demande ce qui me ferait plaisir ma réponse était, et est, toujours la même « un petit chien » …

Depuis aussi longtemps que je m'en souvienne, j'ai vécu avec des chats mais dans ma petite tête d'enfant, un chien ce serait beaucoup mieux… Et bien j'avais raison: mon premier «meilleur ami», était noir et blanc, avec de long poils, c'était un croisé « Spitz loup » du beau nom de Peluche. Il a partagé ma vie pendant 17 ans


 

Depuis mon adolescence, j'avais une attirance pour les grands chiens, mon premier coup de foudre, cela va faire plaisir à mon amie Chantal, était le Bobtail. Je m'étais dit que le jour où je quitterais la maison familiale, mon premier plaisir serait d'accueillir un chiot Bobtail.

Mais en 1984, une rencontre me fit changer d'avis: non pas sur l'acquisition d'un grand chien mais sur le choix de la race et ceci dès mon arrivée dans une nouvelle vie avec mon compagnon.

Lors de vacances passées à la côté d'Azur, j'ai eu la chance de rencontrer un chien formidable, autant par sa beauté que par ses qualités en sauvetage, une race qu'à l'époque je ne connaissais pas et qui en quelques heures en sa compagnie et de celle de sa maîtresse me fit découvrir mon futur chien. Mon ami, également, fut séduit par ce molosse au grand cœur qu'est le Terre-Neuve.




Dès notre retour de vacances, nous décidions de nous procurer le plus de renseignements possibles sur ce superbe chien. Notre livre de chevet était « Vivre avec un Terre-Neuve » et dès lors, notre projet commun était, lorsque nous emménagerions ensemble, d'accueillir enfin notre premier chien.

Mon histoire

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C'est comme ça que, Nidji Von Luxembourg arriva chez nous le 15 août 1990 à l'âge de 9 semaines. C'était une femelle magnifique tant par sa beauté que par son caractère. Elle était tellement jolie que beaucoup de monde nous incita à faire des expositions de beauté avec elle. Et c'est ainsi que nous rentrions dans le monde de la cynophilie et surtout dans le monde des expositions.

 

Nidji Von Luxembourg adulte

Nidji Von Luxembourg adulte

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Le 19 janvier 1991, arriva à la maison une femelle Montagne des Pyrénées Ouchka et ensuite en août 1992 arriva notre premier mâle Terre-Neuve, Quinten von het heidemer dit Quinston

Ouchka adulte (championne du Luxembourg)

Ouchka adulte (championne du Luxembourg)

Quinston à son arrivée

Quinston à son arrivée

Quinston adulte

Quinston adulte

Mais depuis toujours dans ma petite tête, aussi loin que je peux me souvenir mon rêve n'était pas seulement d'avoir des chiens mais également de pouvoir donner naissance à des chiots. Ce qui se réalisa le 5 février 1993 car Ouchka a mis au monde 8 beaux bébés. C'est à partir de ce jour que ma grande aventure d'éleveur commença …

Ma première nichée, que de beaux souvenirs ..

 

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Cela prends plus de place que 8 chiots Havanais sur le canapé !!!!

Cela prends plus de place que 8 chiots Havanais sur le canapé !!!!

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Malheureusement en mai 1995, nous nous séparons, mon mari et moi. Il décide de prendre les  2 Terre- Neuve avec lui.



Le 23 novembre 1995 à 00h30, j'ai eu la chance de découvrir la bouille de Toscane de la Vallée du Rêve, la fille d'Ouchka qui vivra également chez moi

Toscane adulte

Toscane adulte

Uriana 8 semaines

Uriana 8 semaines

En septembre 1996, C'est Uriana qui arriva, elle venait de l'élevage du Soum du Prat d'Ourey.

Uriana Adulte

Uriana Adulte

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Malheureusement en septembre 1998, j'ai dû affronter la dure réalité lors de la naissance des bébés d'Uriana. Ma maladie étant évolutive et suite à des complications survenues après un accident de voiture le 26 octobre 1996, je n'étais plus capable physiquement d'assumer des bébés de cette taille et de ce poids-là d'autant plus que j'avais également mon travail d'institutrice maternelle à effectuer correctement et de concevoir les deux n'étaient plus possible pour moi. Après la naissance de ses bébés, Uriana fit une dépression. En collaboration avec mon vétérinaire et l'éleveur, nous  avons pris la décision de la placer dans une famille rien qu'à elle car elle ne supportait plus la vie en meute. Ce choix fut très judicieux car Uriana y retrouva directement sa joie de vivre. Il faut dire qu'elle a eu la chance de tomber sur une maman qui la prenait avec elle tous les jours pour aller travailler!

Comme j'avais acquit un  bichon bolonais Ithory de la Source Notre Dame dit Thory le 28 décembre 1993 et qu'elle m'avait déjà donné des bébés, je décidais de garder mes 2 grands chiens comme chiens de compagnie, et de commencer l'élevage des bichons, Bolonais et Havanais.

C'est ainsi que la famille bichons s'agrandit . D'abord avec des Bolonais et des Havanais

Puis au fur et a mesure je décidais de me consacrer uniquement a la race du Havanais.

 

Thory 9 semaines

Thory 9 semaines

Thory adulte

Thory adulte

Mon histoire

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Après le décès d'Ouchka et Toscane , Falko, un Rottweiller, vint partager notre vie  en juin 2002. Ayant l'habitude d'avoir toujours 2 grands chiens vivant ensemble, et surtout ayant envie d'avoir une Cane Corso c'est le 12 janvier 2003 que Baya des Gardes de Poucet arriva. Puis le 26 fevrier 2004 arriva « Azore » une petite Am’staff.  

Falko 8 semaines

Falko 8 semaines

Falko Adulte

Falko Adulte

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Falko Notre superbe Rottweiller

Falko décédé en mai 2011 a juste 9 ans. Tu me manque énormément mon gros loulou. Plus jaimais je ne pourrais retrouver un molosse aussi formidable que toi.

Baya 5 mois

Baya 5 mois

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Baya adulte

Baya adulte

Baya nous a quitté a plus de 11 ans, malgré 2 péricardites et donc 2 opérations du cœur

Azore 2 mois

Azore 2 mois

Azore adulte

Azore adulte

Mon choix d'abandonner les races Terre-Neuve et Montagne des Pyrénées a été un choix difficile car ces 2 races resteront à jamais gravées dans mon cœur mais j'ai dû me résigner à choisir des races de compagnie beaucoup plus facile à l'entretien toujours à cause de ma maladie.

Depuis le 11 novembre 2002, j'ai dû arrêter mon emploi d'institutrice maternelle suite à une mauvaise fracture de l'épaule gauche et surtout à une évolution encore plus négative de ma maladie.

En 2005, malgré que je ne travaillais plus, une autre épreuve est survenue. J’ai fait des ulcères à l’estomac car je prenais tous les jours des antis inflammatoires. Ce fût encore un fameux coup de poignard dans mon rythme de vie car cela m’occasionna à nouveau beaucoup plus de douleurs.  Ca été une nouvelle descente aux enfers. Après avoir su gérer mieux mon temps et mes crises, me voilà à nouveau confronté à des douleurs ingérables par les antis douleurs. Il m’a donc fallu beaucoup de temps pour réapprendre à vivre autrement, a gérer les douleurs par le sommeil. On me donna de la Depakine car j’avais des tremblements suite aux variations de la pression atmosphérique et j’ai prit beaucoup de poids. Gérer déjà un corps fragile n’était pas facile mais gérer en plus un corps fragile en sur poids devenait très compliqué.

Falko et Baya

Falko et Baya

Baya et Azore

Baya et Azore

Xala des Echos du Hoyoux ma première Havanaise dit Xabou

Xala des Echos du Hoyoux ma première Havanaise dit Xabou

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C’est également à ce moment là que je commençai a moins bien savoir marcher. Des que je faisais de courses ou des déplacements un peu plus long, je rentrais épuiser et avec des douleurs insoutenables aux pieds. Au début j’ai mis cela sur le compte de l’évolution de la maladie mais j’ai du vite me rendre compte qu’il y a avait autre chose en dessous de ça car en peu de temps, marcher 100m est devenue totalement impossible pour moi. Lorsque le diagnostique tomba ce fût un soulagement car la chirurgie allait m’aider. Mais je ne pensais pas que j’allais vivre des années de galères. J’ai été opéré la première fois du pied droit en mai 2008 et la deuxième fois du pied gauche le 10 novembre 2009. Déjà les opérations sont hyper douloureuses car on m’a enlevé des kystes sur les tendons et ont m’a striée les tendons au scalpel pour mieux irriguer les tendons afin d’éviter les récidives de tendinites. Enfin la douleur je connais, je la supporte et je la gère mais ce sont les complications qui ont été des épreuves. Après la première opération j’ai fait des phlébites, des malaises, des risques d’embolie pulmonaire et des chéloïdes (cicatrices atrophié) qui font atrocement mal, je ne pouvais pas mettre de bas de contention à cause de la cicatrice .. j’étais dans un vrai cercle vicieux .. Il m’a fallu non pas 6 mois pour m’en remettre et faire la deuxième opération mais 1 an ½. Pour la deuxième opération on a prit les choses en mains, j’ai donc eu directement des piqûres préventives afin d’éviter les phlébites et bien malheureusement pour moi, étant vraiment une personne a part, j’ai a nouveau eu des phlébites et bien plus grave que la première fois, des malaises,  donc des risques d’embolie pulmonaire et une chéloïde (cicatrices atrophié).. il m’a a nouveau fallu plus 1 an ½ pour marcher normalement et pouvoir mettre des chaussures .. Et oui pendant presque 5 ans j’ai marchée avec des Crocs et ce pendant toutes les saisons … hi hi hi .. imaginer en hiver dans la neige avec des crocs .. il y a quoi se marrer non ..

En 2008 j’ai suivi un protocole pendant 2 ans au centre Hospitalier de Liège avec le professeur Faymonville à la clinique de la douleur sur l’auto-Hypnose. Elle a essayé a pendant plus de 2 ans que je sois reconnu pathologie F pour pouvoir avoir des séances de Kiné pour m’aider dans ma prise en charge car je n’avais droit qu’aux même nombre qu’une personne normale. Mais rien n’a fait puisque l’OI est dans la pathologie lourde, sauf le type1, mon type. Donc des médecins se sont battue pour m’aider, mais encore une fois, on vous prend dans la case dans laquelle vous êtes et on ne tient pas compte que chaque personne et des symptômes que chaque OI a.

Au printemps 2011, je marchais à nouveau, j’ai pu recommencer à présenter seule mes chiens en exposition. Ce changement a été grâce aux opérations des pieds et à la prise de Patch de Fentanyl.Le Fentanyl m’a permis de perdre tous le poids que j’avais prit à cause de la Dépakine que j’ai heureusement arrêtée de prendre et c’est aussi un fameux soulagement pour me sentir mieux et ne pas devoir en plus supporter une surcharge pondérale. Mais bien sur même si cela me donne un meilleur confort de vie, je dois encore prendre d’autres médicaments et surtout très bien gérer ma maladie et les crises de douleurs aiguës qui l’accompagnent. Je me connais, et je connais les limites de mon corps .. il faut apprendre à se respecter pour pouvoir continuer à avancer.



Je vis toujours avec des douleurs chroniques souvent incontrôlables mais le Fentanyl m’a donné un meilleur confort de vie. Mon seul réconfort par rapport à cette maladie, est de me savoir encore utile à quelque chose puisque tous les jours, mes chiens ont besoin de moi… je suis heureuse de pouvoir partager leur vie et c'est grâce à eux que j'ai la force et le courage d'avancer. J'ai pu recommencer les expositions canines mais je ne courts pas après les titres cela n'est pas le plus important car pour moi tous mes chiens sont des champions dans mon cœur et j'ai encore la chance de pouvoir effectuer mon rôle d'éleveur correctement et de contribuer au bonheur des gens en leur permettant d'acquérir des chiots sains, équilibrés, sociabilisés, bien dans leur tête et dans leur poils.


 

Ma belle Rebelle

Ma belle Rebelle

Comme je le dis toujours si je devais recommencer ma vie je la recommencerais tout pareil... avec bien sûr la maladie en moins. Mais un jour, on m'a dit que si je n'avais pas eu cette maladie je n'aurais peut-être pas élevé de chiens et je me serais consacrée corps et âme à mon métier que j'ai toujours beaucoup aimé. C'est peut-être vrai... est-ce que cette rencontre, cette passion, cet Amour pour les chiens, leur vie, leur comportement et leur langage a été accentué par toutes les épreuves que mon ostéogenèse imparfaite m'a fait traverser tout au long de ma vie … je ne sais pas … enfin au fond de moi je pense bien que oui …

 

Si j'ai décidé de raconter mon histoire c'est surtout pour rendre hommage à tous les chiens qui ont partagé ma vie. Que le fait d'avoir choisi d'élever des petits chiens, même si à présent je ne changerais pas mes bichons pour rien au monde, a été influencé par ma maladie. Que la façon d'élever, de sociabiliser les chiens, petits ou grands est la même. 

Il ne faut pas prétexter que les chiots sont de grande taille pour leur infliger dès leur naissance un isolement en chenil, en enclos extérieur. Tout chiot a droit à découvrir le monde qui l'entoure le plus tôt possible et c'est une priorité pour un éleveur passionné. La découverte fait partie des moments privilégiés que les chiots passent avec les être humains, plus ces moments seront riches en découvertes et en apprentissages et plus les chiots seront équilibrés. Donc qu'ils soient de grande ou de petite taille, ils demandent la même attention, le même cadre de vie. C'est pour cette raison, faisant naître mes chiots dans ma maison, dans une caisse  de mise bas dans mon salon, qu'il n'était plus possible pour moi de continuer d'élever des grands chiens surtout que vers 4 semaines ½ - 5 semaines ils ont besoin de passer du temps également dehors. Donc, vous imaginez le travail, les sortir, les rentrer,… cela était une trop lourde charge pour moi et ne me sentant plus capable de le faire correctement j'ai pris la décision d'arrêter. 


 

30 juillet 2017

30 juillet 2017

Fin 2016 est encore une fois un moment difficille, on appprends que mon papa est condamné et il décède le 24 février 2017. Ma soeur et moi, nous étions a ses côtés aux soins palliatifs St-François a Namur. 

Le 30 juillet 2017, nous avons organisée une comémoration pour les 20 ans du décès pre-maturé de notre maman. 

Depuis mai 2017, ma santé décline à nouveau, suite a un hiver très long et la perte subite de mon papa, 3 mois après son diagnostique. On m'augmente à nouveau le Fentanyl je suis passée de 25 à 100 en 6 ans ( de 2011 à 2017). Heureusement, l'été tant attendu arrive. De mars a juin j'ai eu à nouveaux des micro fractures des côtes, il faut chaque fois 6 semaines pour que cela se répare, donc chaque fois 6 semaines de douleurs. La douleur je connais mais si elle est associée à un autre problème cela risque de mettre le confort de la vie de mes chiens en péril et ça je ne le veux pas.